"J’ai laissé Trophime malade à Milet" (2 Timothée 4:20).
Cette parole de l’apôtre Paul pourrait être prise comme un message d’échec ! Comme si ses prières en faveur de Trophime n’eurent aucun effet. Mais si Paul avait eu ce sentiment d’échec, il n’eut pas mentionné cela. S’il en parle, il le fait de la manière la plus naturelle, ce n’est pas un échec, mais un fait ! Et dans cette situation, il ne manifeste aucune inquiétude, il est serein et tranquille.
Pourquoi rester paisibles à l’heure de la maladie ? Parce que la maladie, pour les croyants que nous sommes, ne peut avoir que deux issues, toutes aussi heureuses l’une que l'autre.
En effet, si l'une de ces issues heureuses, à laquelle nous croyons, c'est la guérison, car notre Seigneur a pris nos maladies dans ses meurtrissures (Ésaïe 53 :5 et Pierre 2 :24). Dieu peut nous délivrer, nous guérir, restaurer nos corps épuisés et leur redonner vigueur, force et énergie, comme le Seigneur l'a fait pour Job et tant d’autres.
Cependant, la sagesse et la puissance de Dieu peuvent se découvrir autrement que par la guérison. Ce n'est pas en descendant de la croix que Jésus a convaincu de sa divinité le centenier romain, mais c'est en mourant (Luc 23:46/47).
Si tous les croyants devaient toujours être guéris de toutes leurs maladies, ça se saurait très vite, et combien voudraient se convertir uniquement par intérêt.
L'autre des issues, tout aussi heureuse, c'est le ciel !
Certains sont choqués quand je parle ainsi. N’oublions pas ce qu’a écrit Paul : "Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort" car "Christ est ma vie et mourir m'est un gain !" (Philippiens 1:20/21/23). La maladie qui conduit à la mort, n'est pas un échec. La mort n'est pas une catastrophe ; elle est un tremplin, et nous introduit dans la vraie vie, celle qui ne finira jamais, celle qui "sera sans larme, sans deuil, ni cri, ni douleur" (Apocalypse 21:4).
La maladie détruit mon corps, amoindrit mes forces, m'entraîne vers la mort, mais en même temps, elle me rapproche de l'éternité de paix. Et "même si mon être extérieur se détruit de jour en jour à cause de la maladie, mon être intérieur se renouvelle de jour en jour" (2 Corinthiens 4:16).
Dans la maladie gardons confiance !
"Seigneur, tu sais ce qui est le meilleur pour moi, aussi je reste confiant alors que je traverse la maladie. Je crois en la guérison miraculeuse, au miracle immérité, à la faveur divine, et rien ne pourra ébranler cette certitude que tu peux me guérir. Cependant rien ne peut ébranler la même certitude que ma vie est dans ta main, et que j’ai la vie éternelle en Jésus ! Amen !"
Avec amour,
Paul Calzada